Quid du Dry January ?

Quid du Dry January ?

PublicitéChez Nicolas, la modération c'est aussi sur les prix

L’année commence avec le Dry January, en français, le Janvier Sec. Après Octobre Rose, Movember ou le Black Friday qui ont clôturé notre fin d'année à coup de punch lines et stories Instagram, la ritournelle reprend avec le Dry January.

10 ans déjà, d'où vient le Dry January ?

Bien installé dans les mœurs, l'événement a fait le tour du monde. Il n’est pourtant pas aussi ancien que sa popularité pourrait nous le faire croire. On a retrouvé les premières traces de ses débuts dans l'État de New York en 2008 avant qu’il ne soit déposé en 2013 par une œuvre de charité en Angleterre : Alcohol Change UK, qui a pour but de sensibiliser sur les méfaits de l’alcool.

Tout est vraiment parti de l’histoire d’Emily Robinson, une coureuse de semi-marathon qui, en 2012, a décidé d’arrêter de boire pour mieux se préparer à la course. Elle partage son idée sur une vidéo où elle sera largement suivie.
L’année d’après, la campagne est lancée et plus de 4 000 personnes sont inscrites sur le site officiel. En 2024, ils étaient 175 000 inscrits !

Comment participer officiellement à la campagne ? L’Application Try January®

Au-delà des défis entre amis et des hashtags sur les réseaux sociaux, depuis 2016, il est possible de s’enregistrer sur l’app officielle Try January®: Try Dry. Cette application vous donne des conseils et vous permet de vous fixer des défis.
Pour commencer, vous pouvez prendre le drinking quiz qui permet de vous donner une idée de votre consommation personnelle.
L’application est très fonctionnelle et va au-delà du Janvier Sec. Il est possible de se fixer des défis d’un jour à plusieurs mois, et de décider si l’on veut arrêter de boire complètement ou seulement diminuer notre consommation. On peut également paramétrer des quantités selon les jours. C’est très utile pour toute personne qui souhaite comprendre ou modérer sa consommation d’alcool.
En France, l’app Try Dry est mise en place par Fédération Addiction.

La guerrilla du Dry January

Le Janvier Sec, c’est le graal des diététiciens, le malheur des cavistes et la panacée des influenceurs. Si vous êtes un peu branché à l'actualité sur les réseaux sociaux, votre quotidien va être scandé par des défenseurs acharnés du Dry January qui montreront chaque jour leur progrès ou essayeront de vous embrigader.
Vous trouverez aussi, comme au parlement, ceux qui censurent ce concept et vous inondent de blagues et autres clins d'œil à un Dry January définitivement échoué. A vous de choisir votre camp ou de réduire votre temps d'écran !

Faire ou ne pas faire le Dry January

Faire ou ne pas, c’est la question et elle est très personnelle. On peut vouloir limiter sa consommation d’alcool pour différentes raisons : santé, défi entre amis, curiosité… Mais il arrive que ça ne soit pas facile. Ce n’est pas forcément lié à une dépendance mais plutôt à une pression sociale, parfois une habitude.
Boire un verre, c’est aussi lié à des moments de retrouvailles et de convivialité associés à un apéritif ou un repas partagé. On n’a pas toujours le courage ou l’envie de justifier un refus, on veut faire plaisir et il arrive de se laisser séduire au-delà de notre volonté. Le Dry January vient à point nommé pour nous aider à tester nos limites, ensemble !
C'est un choix personnel qui peut être pris comme un nouveau départ dans une année plus saine, c'est aussi une bonne manière de réduire ses dépenses en cette période de sécheresse financière.

Dry January, c'est bon pour la santé ?

La santé, c'est souvent la grande question, fondement des rivalités entre les pour et les contres le Janvier Sec.
Il est certain que si vous avez tendance à faire des excès, un peu d'eau dans le vin pourrait vous faire du bien. Selon une étude de l’université de Sussex, 71% des participants dorment mieux et 80% disent mieux contrôler leur consommation d’alcool.
La baisse peut aussi s’accompagner de perte de poids, d’une amélioration de la peau, de meilleures capacités physiques.
Par contre si vous buvez beaucoup, tout arrêter d’un jour à l’autre peut être mauvais pour la santé et il vaut mieux se faire accompagner.

Nouvelle vague avec le Damp January

Face aux tôlés du Dry January mais aussi à des études montrant que le janvier sec n’avait pas d’impact sur la consommation le reste de l’année, le janvier humide, appelé "Damp January" met tout le monde d’accord. Consommer un petit peu d’alcool (par exemple en France 10 verres par semaine), n’a d’ailleurs pas été prouvé comme nocif pour la santé. La nouvelle vague est donc partie en 2024 avec un janvier humide, un mois où l’on n’arrête pas totalement de boire mais où l’on boit un peu moins souvent. Il s’agit de mieux boire, aux bons moments ! Un déjeuner en famille, une sortie au restaurant, une journée particulièrement longue ? On ouvre une belle bouteille, un verre ou un joli cocktail, pour se faire plaisir.

Pour conclure, le Dry January, ce n’est pas pour tout le monde ! Mais le mouvement est entraînant et a aidé beaucoup de consommateurs à mieux comprendre leur consommation et à l’ajuster.
Si vous avez tendance à exagérer, c'est l'occasion ou jamais de faire une pause et d'être accompagné joyeusement par les défendeurs du moment. Dry ou Damp, pas de culpabilité en ce début d’année !

Lisez aussi : Le vin sans alcool, vous connaissez ?.

Et retrouvez notre rubrique cocktails pour découvrir nos recettes sans alcool !


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