Que boire avec une macédoine de légumes ?

Simplicité, fraîcheur et polyvalence. Il suffit de 3 mots pour résumer la macédoine de légumes, ce classique de la cuisine française plein de couleurs et de saveurs. Qu’on le préfère en entrée ou en garniture, on peut l’accompagner de différents vins…

Mais savez-vous d’où vient son nom surprenant ? Il fait référence à la région de Macédoine dans les Balkans, connue pour sa richesse culturelle et sa mixité, à l’instar de cette salade singulière et de la diversité des ingrédients qui la composent. Un mélange de goûts et de textures qui nous rappelle une fois de plus que les mets faciles à préparer n’en sont pas moins délicieux. Quelques légumes courants comme la carotte, les petits pois, le maïs et les haricots verts taillés en dés, une sauce généreuse oscillant entre mayonnaise légère et vinaigrette relevée, et le tour est joué ! Un véritable plat du quotidien, inscrit depuis longtemps dans la tradition de l’hexagone, que vous pouvez associer à plusieurs styles de cuvées.

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Des vins blancs secs pour votre macédoine

On se tourne vers des flacons à la fraîcheur vive et la minéralité marquée qui viendront compléter harmonieusement la macédoine de légumes.

En Loire, un Sancerre. Le Sauvignon Blanc, cépage aromatique et très sensible au terroir sur lequel il s’épanouit, puise dans les sols de silex de superbes notes de pierre à fusil. Elles se mêlent joliment à l’orange, au citron, au pamplemousse, à la fougère, à la menthe et à l’acacia. Élégance et légèreté au rendez-vous au cœur de ces vins au bouquet caractéristique et à la belle structure.

Dans le bordelais, un Entre-Deux-Mers. Sauvignon Blanc encore, assemblé avec du Sémillon. Le nez évoque les fruits exotiques, les agrumes et un florilège de fleurs. Une palette intense qui contraste avec la délicatesse de la bouche, où l’on retrouve une grande fraîcheur florale. Équilibrés, ils ne manquent cependant pas de rondeur.

Un Alsace Riesling également. Il exhale le tilleul, la citronnelle, la fleur de pêcher, mais aussi la pierre à fusil et d’intéressantes notes pétrolées. Ce sont généralement des nectars accomplis à la vivacité assumée qui séduisent à la dégustation par leur puissance, leur structure et leur longue finale.

Dernier arrêt en Bourgogne, à chablis plus précisément. Cette appellation se distingue par ses sols riches en petites huîtres fossilisées qui donnent aux vins une minéralité incomparable. Dès les premières inspirations, on reconnaît le silex, le citron, l’acacia, la pomme verte, la menthe et la violette. Résultat, un blanc très sec qui répond parfaitement à la fraîcheur naturelle de la macédoine de légumes.

Ou un rosé méditerranéen qui sublime ce plat

La texture croquante et les saveurs délicates du mets seront de bon aloi avec des vins rosés à l’acidité vive et aux arômes de fruits rouges.

Départ pour la Provence avec un Cassis dominé par la jacinthe, la fleur de pêcher, la vanille et la myrtille. Sa légèreté et sa souplesse sont idéales aux côtés de la salade.

En Corse, un Patrimonio. Cette appellation emblématique de l’Île de Beauté fait la part belle au Nielluciu et au Grenache. L’un est responsable de ses fragrances d’épices, de fraise et de cerise, quand l’autre apporte structure et matière.

Autre option, un rosé plus corsé de la Vallée du Rhône… le Tavel bien entendu. C’est un festival de parfums au nez : des fleurs, des petits fruits rouges, de l’amande fraîche, des fruits mûrs et à noyau, de la réglisse, ou encore des épices. Les sensations s’enchaînent et ne se ressemblent pas. Le palais est chaleureux, et charme autant par sa rondeur que sa persistance. On préserve la fraîcheur tout en amenant une jolie profondeur de saveurs.

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